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La nuit avant-dernière, j'ai fait encore un autre rêve, dur à vivre, un vrai rêve à pleurer.
Au début, c'était bien (pléonasme),nous étions tous dans le champ vert qui coulait de l'oeil du sommet de la colline de mon rêve son long regard kaki, tapis vert du ciel à la terre, déroulé.
Là- haut, il y avait un chef d'"orchestre sur nous penché, un maître- chanteur qui s'échinait, là en vert et contre tous les rouges contraires, à dessiner les mouvements de nos âmes, pour les accorder toutes ensemble avec le battement du seul coeur de la Musique. Chacun avait sa place et son rang, et son rôle à chanter, chacun son instrument ou l'instrument de sa voix pour sortir et monter et rejoindre les autres en l'air, c'était une vraie chorale humaine, un seul coeur en nous tous battait, moi je chantais et j'étais heureuse d'être pas toute seule en mesure et de me fondre enfin quand mon amie Claire, mon amie déjà vieille, est descendue vers moi en courant, comme une flèche, de tout en haut de la colline, avec, sur son visage essouflé, mais toujours clair, l'air mille fois reconnu des mauvais jours et des nouvelles mauvaises, celles du front qui s'annoncent mal et sombres, s'amoncellent puis vous foncent droit dessus comme des lames blanches à tout rompre lancées, Claire impossible à parer ; elle est venue tout droit sur moi me dire, Vita, j'ai bien regardé, je suis désolée, c'est à moi de te le dire, tu n'es pas sur la liste de ceux qui aujourd'hui sont nés.
TU NE CHANTES PAS AVEC NOUS CAR TU N ES MEME PAS NEE.
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mercredi 24 août 2011
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