lundi 1 août 2011

Resistance

Ma conscience est au bord de la rupture de conscience. C'est comme si je me balançais au bout d'une corde dans le vide.Le vide c'est ma vie tout ce qui parait réel les circonstances les contextes les cadres les contours les traits les preuves les vivants les autres,les faces et les corps ceux qui me toucheraient et que je pourrais toucher,si je voulais bien lâcher une fois pour toute les fois cette corde qui est toi qui me pend me suspend à un fil fou au dessus du vide de ma vie vide de sens si je tombe mais réélle dans ces bras qui sont là à m'attendre au dessous de moi chauds et gonflés de sang la terre ferme qui m'attend que je pourrais toucher si je voulais accepter de lâcher la prise de ta main fantôme, tu tortures à plaisir ma raison, tu menaces mon équilibre , tout le vertige qui se joue de moi dans mon ventre me dis que j'ai tord que je m'accroche à un fil fou que ma raison effiloche mais en vain ,je tient à toi et ça tient de la folie du plus pur impossible espoir , tout me dis le contraire de toi tout me dis que je suis folle à lier ma vie à un fil qui n'existe peut etre pas ,mais je ne lâche pas mais je ne lâche pas, je ne suis pas lâche et je n'ai pas peur et je sais que la vérité comme la peinture ce n'est pas de la vérité ce sont des histoires , mon poeme c'est toi.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ta verite est la verite and the leaves of the tree of conscience

your poetry is the poetry, like the fog before the final awakening