Trop de mots, trop d'images, la solitude fait déborder ma mémoire
par dessus bord les femmes et l'enfant d'abord que j'étais, je suis devenue le dernier capitaine, déjà submergé, je chavire, liée par l'âme à mon corps-navire, une vague en avant me porte, une autre me tire en arrière, avec le vent qui souffle et le temps qui tourne contre moi, je m'éloigne des îles et je suis à la mer.
samedi 27 août 2011
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